Avant de
nous rendre au bout de la route à Rose Blanche, nous nous arrêtons au Centre
des Visiteurs à Port aux Basques pour envoyer un article du blogue et pour
communiquer avec Telus.
Je n’ai plus la
possibilité d’ajouter en ligne des données à mon forfait cellulaire.
Je « chat » avec une employée de
Telus, puis de vive voix, et finalement elle me trouve un plan temporaire
jusqu’au 9 septembre avec beaucoup de GB de données pour moins cher que l’achat
en ligne.
Pour conclure, la prochaine
fois que nous partirons en voyage au Canada pour une longue période, je
communiquerai avec Telus avant de partir pour faire augmenter mes données.
C’est donc
à 11h00 que nous prenons la route pour les villages au sud-est de Port aux
Basques. Il fait soleil et la
température est agréable, parfaite pour aller marcher sur les sentiers de bord
de mer.
Nous avons
choisi d’aller marcher sur le sentier Harvey à l’Isle aux Morts. Il n’est pas facile à trouver ce
sentier. Au bout du village, je
m’informe à une dame qui m’explique en menus détails comment s’y rendre. Le nom
de la rue aurait fait l’affaire mais pourquoi faire simple quand on peut faire
compliqué. Nous voyons une petite
pancarte placée au mauvais endroit qui indique « Harvey Trail ». Nous y arrivons finalement par un sentier de
terre cahoteux. Il y a quand même une
petite maison qui sert de Centre d’accueil et de boutique d’artisanat. A
l’intérieur, les deux dames sont bien contentes d’avoir de la visite. Serge voit une tasse avec l’effigie des
Canadiens de Montréal; c’est assez pour qu’il se mette à taquiner une des dames
qui est une partisane finie de cette équipe d’hockey. Pendant ce temps, j’ai déniché un pot de
confiture que j’achète et je pousse Serge vers la sortie car la discussion n’en
finit plus.
Sur le
sentier, nous rencontrons deux jeunes australiens, Tien et Andrew. Ils ont laissé leurs emplois et voyagent
pendant un an aux États-Unis et au Canada.
En Colombie-Britannique, ils ont acheté un camping-car qu’ils revendront
avant de retourner chez eux en octobre.
Ils leur restent à visiter le Québec et l’Ontario. Bravo à ces jeunes
qui ont la curiosité de découvrir de nouveaux horizons.
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Tien et Andrew de l'Australie |
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Les dames à l'Isle aux Morts |
Le sentier
Harvey, qui fait une boucle de 4,5 kilomètres, est un des plus beaux que nous
ayons marchés. Les récifs du bord de mer
sont tellement escarpés que nous comprenons pourquoi le village porte ce nom au
noir présage. Ici, eurent lieu plusieurs
naufrages et beaucoup de morts. Le long du sentier, des panneaux informatifs
racontent plusieurs de ces naufrages, dont celui du bateau Rankin survenu le 14
septembre 1838. Il y avait de grands vents, la mer était agitée et la
visibilité pauvre. Le bateau resta
coincé entre deux rochers et le capitaine ne put qu’espérer que quelqu’un
puisse voir les signaux de secours qu’il envoya. Secoué par de fortes vagues, le bateau finit
par se rompre. Ce jour-là, George et Ann
Harvey marchaient le long du rivage de l’Isle aux Morts et virent les signaux
de détresse. Ils mirent à l’eau leur petit ponton de 2 pieds et atteignirent
rapidement le Rankin. Par petits groupes
de trois personnes, ils embarquèrent les survivants et les déposèrent sur le
rivage un mille plus loin. Après plusieurs heures d’efforts, 25 membres
d’équipage purent être sauvés. Les Harvey les accueillirent dans leur maison et
les ont nourris jusqu’à ce qu’un autre vaisseau puisse ramener les survivants
chez eux. Ils ont bien mérité qu’ils soient immortalisés en nommant ce sentier
en leur honneur.
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Le long du sentier Harvey à l'Isle aux Morts |
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Le village de l'Isle aux Morts |
Au bout
d’une vingtaine de kilomètres, nous arrivons au village Rose Blanche. Nous prenons la route qui conduit au phare
d’où nous avons une vue magnifique sur le village. Ce sont les pêcheurs français saisonniers qui
vinrent ici dès le début du 17e siècle pour pêcher la morue et donnèrent ce nom à l’endroit en raison des rochers blancs visibles de
loin.
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Au loin, Rose Blanche |
Sur le site
au bas du phare, nous nous achetons au Grub Box des burgers à la morue et des
accompagnements et nous nous joignons aux jeunes australiens à une table de
pique-nique pour dîner.
De la morue
fraîchement pêchée et bien apprêtée, c’est vraiment délicieux.
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A Grub Box, les meilleurs burgers à la morue |
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Nous retrouvons Tien et Andrew de l'Australie |
Nous
prenons ensuite le sentier pour monter jusqu’au phare.
Oui, il y a un prix d’entrée pour s’y rendre
mais c’est bien mérité.
Tout le long du
sentier, des panneaux indiquent le nom des fleurs qui s’y trouvent et répondent
aux questions qu’on se pose souvent. Le phare fut en opération de 1873 à 1940
et tomba en ruine par la suite. Cinq gardiens de phare et leurs familles y
vécurent. Il fut reconstruit et restauré en 1999. Un aspect remarquable du
phare est son escalier en pierre de forme spirale et le mur de pierre du
phare.
C’est d’ailleurs cet escalier qui
a empêché le phare de tomber complètement en ruine.
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Le long du sentier conduisant au phare |
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Le phare de Rose Blanche |
De retour à
Port-aux-Basques, nous allons nous promener le long du
parc Scott’s Cove. C’est là que tous les jours entre 18h30 et 20h30, il y a des
concerts de musique.
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Salle de spectacles en forme de bateau à Port aux Basques |
Nous
retournons au camping J.T. Cheeseman pour la nuit et nous réussissons à souper
à l’extérieur avant que les moustiques nous dévorent.
Deux heures plus tard, je suis a jour dans ma lecture. Moustiques versus paysages...hmmm...il faudra que j'y pense encore plus. :) Bonne route! Mona
RépondreSupprimerTu pourrais toujours mettre ton chandail anti-moustiques et il te restera les beaux paysages.
SupprimerOui, mais ça ne fait pas très joli dans les photos, mon chandail anti-moustiques.
SupprimerÇà ne vous a pas tenté de couché sur le petit emplacement à Rose Blanche? Nous y avions passé une nuit dans les étoiles en arrivant sur l'île.
RépondreSupprimerÇa aurait été une bonne idée. Nous voulions faire de la route pour nous rapprocher de notre prochaine destination, Burgeo.
RépondreSupprimerMagnifique votre île aux morts!!!Cela fait penser aux îles Bretonnes que nous avons parcourues dernièrement!!Ici en France la canicule est passée..On respire,on ne se sent plus des "flaques"!!Gros bisous et bonne suite!Martine Guy
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