mercredi 17 juillet 2019

16 juillet - Fermont

Entre Manic-5 et Fermont, il y a 100 km de gravelle bien tapée, puis de l’asphalte, puis encore de la gravelle. A 70 km à l’heure, ce sera long pour parcourir les 355 kilomètres entre les deux lieux. Jusqu’au Relais Gabriel, nous rencontrons 25 véhicules, pour la plupart des camions. Une nouvelle route est en construction, les excavations et les amoncellements de roc en font foi.

Dans quelques années, la 389 sera très belle

Ici, on creuse dans le roc
La crème antihistaminique achetée en Espagne pour soulager mes piqures de punaises de lit fait des miracles pour les piqures de moustiques du Nord du Québec et du Labrador. Ces indésirables se sont faits un festin dans mon cou hier soir.

Au Relais Gabriel, nous retrouvons la route asphaltée, c’est comme rouler sur un tapis. Au restaurant, nous ne pouvons résister aux desserts maison préparés par Monelle qui est haute comme trois pommes mais débordante d’énergie. Nous les emportons pour notre pique-nique du midi.

Le Relais Gabriel
Monelle avec sa croustade aux pommes et son gâteau aux fraises

Une route longue et ennuyante
Nous sommes à la recherche d’un lieu pour pique-niquer. Nous aimerions bien nous installer près d’un lac, mais il n’y a aucun accès. Finalement, c’est à une aire S.O.S. avec téléphone publique que nous nous arrêtons. A Fire Lake débute une section de route de 67 km en terre battue et de planche à laver. Nous croisons une douzaine de voies ferrées et des trains transportant le minerai de fer des mines de Mont Wright. Un camion transporte des pneus gigantesques, sûrement pour les énormes camions de la mine.

Je me demande combien ils coûtent à l'unité

Une des 12 traverses de chemin de fer

Voici le train chargé de minerai de fer

Au loin, la carrière de la mine de Mont Wright
Nous passons près du site de l’ancienne ville de Gagnon où il ne reste que quelques bouts de rue et de trottoir. La ville a fermé en 1985 lorsque les gisements de fer ont été épuisés et la compagnie minière a tout démoli.

Nous arrivons enfin à Fermont vers 15h30. La ville est comme un oasis dans un désert d’épinettes. A prime abord, on y voit le fameux mur brun qui sert de coupe-vent durant les mois d’hiver dans cette région subarctique. Il abrite au premier étage des magasins et aux autres étages des appartements pour les travailleurs. Il y a même une piscine intérieure, tous les services communautaires et l’Hôtel de ville. Le mur de 5 étages dans sa partie centrale mesure 1,3 kilomètre de long.  Sa construction s’est échelonnée entre 1973 et 1976. Nous trouvons les gens de Fermont très chaleureux et souriants. Ils sont contents de nous accueillir chez eux.  A l’Information touristique, la dame nous informe que la prochaine visite guidée de la mine de Mont Wright aura lieu jeudi. Ce sera trop tard pour nous car nous repartons demain pour Churchill Falls.

On se sent petit à bord du Safari Condo

Voyez-vous le petit bonhomme en jaune? C'est Serge

A l'arrière, le mur de Fermont

A l'intérieur du mur
Nous nous installons pour la nuit au camping municipal sur le bord du lac Daviault. Le camping n’est pas très joli mais il est calme, propre et pas dispendieux. La pluie débute en soirée, ce qui nous enlève tout envie d’aller nous promener.

9 commentaires:

  1. Courage pour la route sur la gravelle ! Le petit bonhomme en jaune a oublié de mettre son casque de chantier ;-) bises de nous 2. Catherine

    RépondreSupprimer
  2. Seigneur, jamais Pierrôt ne m'amènerait là! J'en aurais du chialage à faire sur toute la poussière qui entrerait dans le VR!!!

    RépondreSupprimer
  3. Moi qui pensait que Pierrot était parfait, j'apprends qu'il est chialeux.

    RépondreSupprimer
  4. Pierrot, mes excuses, je viens de relire le commentaire de Sylvie. C'est plutôt elle qui chiale pour la poussière.

    RépondreSupprimer
  5. Pour ma fête j'aimerais un camion Tonka de cette grosseur SVP!!!!

    RépondreSupprimer
  6. Ta mère a raison…où est-ce qu'on stationnerait ça ?? Mais c'est vrai, c'est cool!

    RépondreSupprimer