Nous nous
levons sous le soleil, une belle journée s’annonce. Nous nous rendons dans
l’aéroport pour utiliser leurs toilettes, remplir notre gallon d’eau fraîche et
jaser avec les employés. Ceux-ci nous rassurent sur les 600 kilomètres qui nous
attendent aujourd’hui.
Nous n’avons
toujours pas pu obtenir un téléphone satellite dans les hôtels de Goose Bay,
advienne que pourra. Pendant que j’envoie un article du blogue, Serge vide le
réservoir d’eau grise du V.R. dans une grille de l’aéroport et ce en toute
légitimité et avec l’approbation du gardien du stationnement.
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Hydravion utilisé pendant la seconde guerre mondiale pour la lutte anti-sous-marine |
Nous
partons par la route 510 en direction de la côte est du Labrador. La prochaine
ville Port Hope est à 425 kilomètres plus loin. Au bout de 50 kilomètres, nous
arrivons à l’endroit où la route s’est effondrée en juin dernier à la suite des
fortes pluies. Tout est réparé
maintenant et il reste seulement à y ajouter un peu d’asphalte.
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Effondrement de la route 510 en juin |
A 100
kilomètres de Goose Bay débute la route en gravelle. Nous en avons pour 240
kilomètres, dont 80 en mauvais état, que les travailleurs s’affairent à
réparer. Le seul animal que nous
rencontrons est un ours noir. Peut-être le même que Louise et Richard ont vu le
mois dernier lors de leur passage.
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Ce sera beau dans ??? temps |
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L'ours déguerpit en nous voyant |
Nous
roulons à peine 50 km/h. A une centaine de kilomètres avant d’arriver à Port
Hope, nous rencontrons un cycliste qui nous salue. Nous le trouvons bien
courageux ou téméraire selon le cas. Il
trouvera sûrement refuge pour la nuit dans une des maisons mobiles des
travailleurs le long de la route. Difficile de trouver un endroit pour arrêter
manger sur cette route, mais heureusement une affiche annonce un « rest
area ». Il n’y a pas de table de
pique-nique, ni de Mc Donald, ni de toilettes mais ça fait quand même notre
bonheur.
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Un cycliste courageux |
75
kilomètres avant Port Hope, nous délaissons la route cahoteuse pour une belle
route tout en asphalte. La conduite est tellement agréable que nous décidons
de continuer notre route jusqu’à Pinware River, environ 30 kilomètres au nord de Red Bay. Nous voyageons maintenant sur la côte est du Labrador et près de
Red Bay le paysage est très différent.
Il n’y a presque pas d’arbres et la végétation est parsemée de grosses
roches. Nous voyons même des amoncellements de neige ici et là.
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Enfin, une belle route |
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Quoi? De la neige en juillet!!! |
Nous nous
installons pour la nuit au Parc provincial Pinware River où les moustiques
nous assaillent de partout. Pas de souper en plein air encore ce soir. Heureusement
nous avons droit à un coucher de soleil tout doré. Demain nous prenons congé de
la route et nous irons visiter Red Bay et Saddle Island.
Bonjour,
RépondreSupprimerUne aventure attend pas l'autre...marche au Portugal...et là découverte du Québec et du Labrador...intéressant votre voyage. Savez vous qu'un autre blogueur qui est sur la liste de Pierrot et Sylvie, se trouve à plus ou moins une journée devant vous, il est prévue de faire la traversée vers Terre-Neuve demain lundi, Le blogue de Roger http://rogerenvoyage.blogspot.com/. Bonne route et bonne lecture
Depuis votre départ nous attendions un message que vous aviez publié sur le blogue mais rien. Je suis allé directement sur le blogue et surpris vous avez publié plusieurs messages. J'ai mis mon adresse pour être avisé et ça n'a pas fonctionné. Est-il possible pour vous de vérifier si notre adresse est dans la liste ? Je l'ai mis à nouveau. Je vais me méfier et aller voir sur le blogue s'il y a du nouveau.
RépondreSupprimerBien content que votre aventure sur la trans Labradorienne s'est bien déroulée sans pépins. Bonne route à Terre Neuve.
cet ours noir ressemble à celui que nous avions vu le mois dernier. La route de terre a sali votre Oscar. Serge aura hâte de le laver. ta soeur
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